Ci-dessous des extraits d'une interview de l'écrivain américano-égyptien Magdi Khalil, diffusée sur Al-Jazeera le 19 avril 2009:
Magdi Khalil: Tout d'abord, il me semble évident que les délibérations sont focalisées sur Israël, dans la continuité de ce qui s'était passé en Afrique du Sud en 2001. La deuxième chose qui est très claire est la présence du président iranien. Ce président raciste va participer [à une conférence] contre le racisme. Ce président appelle à la destruction d'un Etat membre des Nations unies. Comment une chose pareille est-elle possible ? Comment le président iranien peut-il être invité à une conférence qui appelle à la tolérance et à la lutte contre le racisme ? Comment ce président peut-il être invité ?
Permettez-moi de dire tout simplement que la conférence d'Afrique du Sud s'est focalisée sur la question du sionisme, de savoir si sionisme équivaut à racisme. En réalité, nous avons un gros problème. Si le sionisme équivaut au racisme pour certains, nombreux sont ceux dans le monde qui estiment que la loi religieuse islamique telle qu'elle est appliquée en Somalie, en Afghanistan, au Soudan et en Arabie,
est pire que le racisme.